Publié dans Economie

Tirupati Graphite - Expansion prometteuse à Madagascar

Publié le mardi, 02 janvier 2024

La compagnie minière indo-britannique "Tirupati Graphite" a récemment dévoilé des résultats encourageants quant à son expansion à Madagascar. Les données de fin décembre 2023 ont mis en lumière une croissance significative de ses opérations, marquée par une hausse substantielle de la production, de la commercialisation et des ventes. D'après les résultats intermédiaires, la capacité de production de graphite de qualité flake dans ses mines à Vatomina et Sahamamy a considérablement progressé. A Vatomina, la production a atteint une remarquable quantité de 12 000 tonnes par an, tandis que celle de Sahamamy a grimpé à 18 000 tonnes par an.

Un point remarquable réside dans la qualité du graphite extrait à Vatomina, qui affiche un taux de pureté atteignant jusqu'à 97%. Pour renforcer encore davantage son efficacité opérationnelle, "Tirupati Graphite" envisage l'ajout d'une nouvelle centrale hydroélectrique (HPP) d'une capacité de 500 kW à Sahamamy. Cette initiative vise à réduire substantiellement les coûts liés à la production. A noter qu'une première centrale de 100 kW a déjà été déployée et opérationnelle, assurant l'alimentation électrique du site. Ces avancées stratégiques reflètent l'engagement de "Tirupati Graphite" à consolider sa présence et à optimiser ses processus de production dans la région. En investissant dans des infrastructures clés telles que des centrales hydroélectriques, la société s'efforce de garantir une efficacité énergétique maximale tout en réduisant son empreinte carbone. L'expansion réussie de la production de graphite de qualité flake à Madagascar témoigne de la vision à long terme de "Tirupati Graphite" et de son engagement envers l'innovation et la durabilité. Ces avancées positionnent la société en tant qu'acteur majeur sur le marché mondial du graphite de haute qualité, tout en contribuant au développement économique et environnemental de Madagascar.

 

Hary Rakoto

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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